Sous la neige, le monde se retire. Restent quelques coups de pinceau chinois. Dans le songe blanc, flottent pics, parois, crêtes et piliers, réduits à leurs lignes d’expression. La neige rehausse ce qu’elle touche, c’est la beauté. Pure, elle révèle ce qui suffit. Magique, elle emplit les vides d’un principe invisible, annule l’imperfection, conserve le saillant. La blancheur pardonne à l’inutile - en le masquant. Sylvain TESSON
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