|  | Dans le silence du soirLes 3 Pics de Belledonne à l'heure bleue Ce silence du soir
Ce n'est pas le silence. Ecoute ! Tout est noir
La nuit obscure fait toute chose pareille
Le ciel verse un repos immense pour l'oreille
Tout bruit a cessé. L'àme entend en ce moment
Une foule de voix sortir confusément
De cette ombre en disant des choses inconnues
Il semble que les eaux, les plaines et les nues
Sont pleines de secrets qu'elle vont révéler
Et dès que tout se tait, tout commence à parler.
Victor HUGO
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 | Rencontre saurienneMadame lézard vert Gai lézard, bois ton soleil ! l'heure ne passe que trop vite, et demain il pleuvra peut-être. Frédéric MISTRAL
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 | Le chamoisChartreuse. Clôture de la chasse à la fin de la semaine. La cruauté envers les animaux et même déjà l'indifférence envers leur souffrance est à mon avis l'un des péchés les plus lourds de l'humanité. Il est la base de la perversité humaine. Si l'homme crée tant de souffrance, quel droit a-t-il de se plaindre de ses propres souffrances ? Romain ROLLAND
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 | Les braises du matinSur Belledonne Les flammes se tordent de douleur au-dessus de leur lit de braise. Sylvain TESSON
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 | La révérence du jour
Chartreuse Fatigué par les tourments du vent
Le jour tire sa révérence
Et le froid sur la nuit du vaste océan
Glisse vers une solitude immense...
~cm~
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 | Vagues au vent du soirBelledonne C'est pas la mer qui fait les vagues, c'est le vent. Grégoire LACROIX
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 | Le chamois Prendre pied. Côtoyer le friable.
Tutoyer le vertige.
Jeter un grappin d'audace, un lasso de chance au sommet de la démesure.
Tenter le téméraire.
Funambuler sur l'arête du risque.
Jeter une tête de pont au bord de l'impossible.
Echapper au péril par un autre danger.
Se jeter vif au travers de la mort.
Michel François LAVAUR - Le Chamois
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 | Les mamelles du cielNuages mammatus, un matin de septembre. Aubrac Le vent rassemble le troupeau de nuages dont les ombres paissaient sur un champ. Sylvain TESSON
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 | L'astre solaire La vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder. Victor HUGO
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 | Les chevaux du temps Quand les chevaux du Temps s'arrêtent à ma porte
J'hésite un peu toujours à les regarder boire
Puisque c'est de mon sang qu'ils étanchent leur soif.
Ils tournent vers ma face un oeil reconnaissant
Pendant que leurs longs traits m'emplissent de faiblesse
Et me laissent si las, si seul et décevant
Qu'une nuit passagère envahit mes paupières
Et qu'il me faut soudain refaire en moi des forces
Pour qu'un jour où viendrait l'attelage assoiffé
Je puisse encore vivre et les désaltérer.
Jules SUPERVIELLE
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