Ne cherche pas dans l'océan, ce que tu peux trouver dans une goutte d'eau.
Anne-Sophie SALAUN

  L'âne est d'un naturel aussi sensible, aussi patient, aussi tranquille que le cheval est fier, ardent, impétueux ... Georges Louis LECLERC

  Difficile de faire plus refuge que le Promontoire ! Accroché aux rochers, sur l'arête qui monte à la Meije, il est comme une proue de navire dominant l'à-pic.
Nathalie et Frédi MEIGNAN - Gardiens du Promontoire

  Bientôt un lourd sommeil s'abat sur le Chatelleret; dans le silence noctune, coupé de cent bruits inexpliqués, quatre souffles tranquilles se répondent, se poursuivent, se confondent.
Jacques BOELL - Oisans

  Peu de montagnes sont aussi symboliques que la Meije. Certes, il lui manque l'avantage d'une élévation royale, puisqu'elle rate de dix huit mètres l'altitude critique des 4000. Mais elle s'en passe sans mal: elle est belle, et on croirait qu'elle le sait.
Pierre CHAPOUTOT - La Meije, reine de l'Oisans, 2000
Voir Autour de la Meije - Pierre Chapoutot

  Vérité profonde !
Granit éprouvé
Qu'au fond de toute onde
Mon ancre a trouvé !
Victor HUGO - L'aurore s'allume

  Il me semble que le voyage nous apporte une aide sensible, surtout le voyage lointain ; il ne s'agit pas là d'une distance en kilomètres, il s'agit de trouver des hommes différents : de trouver l'envers.
Michel BUTOR - Vanité, 1980

  Nulle étoile ne brille dans les yeux d'une grande ourse.
Sylvain TESSON - Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages

  Un jour où je dormais les yeux ouverts,
J'ai rêvé qu'après un grand tremblement de terre,
Le monde entier fonctionnait à l'envers,
Les esquimaux se retrouvèrent en paréos et
Les hawaïens dans des igloos,
Les libellules rampaient comme des limaces,
Les tortues fendaient l'air de leur carapace,
Les escargots filaient à toutes pattes et
Les zèbres pesants laissaient passer les mille-pattes,
Les poissons perchaient dans les bois,
Les oiseaux nageant chantaient sous l'eau à pleine voix,
Les crabes marchaient droit,
Les arbres plantaient leurs racines dans l'espace,
Les nuages se roulaient dans la mer et
Les vagues bruissaient dans le ciel,
Et moi, je marchais à travers tout cela,
La tête en bas, et tout émerveillée,
Je souriais de tous mes orteils.
Lucie SPEDE (1936 - 2010)

  Nous portons tous des masques, et, il vient un temps où on ne peut plus les retirer sans s`arracher la peau.
André BERTHIAUME